« Battlestar Galactica » : Est-ce que vous condamnez Tom Zarek ?

Parmi les séries qui ont marqué les fans de Star Trek, Battlestar Galactica est sans doute la plus citée mais pas la plus attrayante. En effet, qu'y a-t-il de bien excitant dans une histoire assez générique de robots se retournant contre les Douze Colonies de Kobol, une civilisation faite d'un étrange mélange entre les USA et la Rome antique, se retrouvant contrainte à guerroyer contre eux dans des gros vaisseaux qui font tiou-tiou ? C'est d'autant plus vrai que cette série est le remake d'une autre déjà sortie en 1978, bien avant ce produit des années 2000. Sauf qu'une idée de base franchement classique peut avoir un traitement original et/ou efficace, et surtout plus détaillé que la normale. BSG pose ainsi les questions suivantes : à quelles extrémités l'Humanité peut-elle arriver face à un ennemi infiniment plus puissant qu'elle ? Ainsi, on peut retrouver dans la saga l'un des producteurs et scénaristes de DS9, Ronald D. Moore. Eh oui ! Si les trois lettres de BSG ne vous font pas plus envie qu'à moi, que diriez-vous, en revanche, si l'on vous disait que vous alliez voir Battlestar Garaktica ?

Faut qu’on en parle #39 Le cas Auderset

On en avait déjà parlé, j'ai un problème avec la religion. Et quand je dis religion, ça n'inclut pas seulement les processions de moines la tête penchée à neuf heures qui se donnent en rythme des coups sur la tête avec leur livre sacré, c'est de manière plus générale tout ce qui relève de la spiritualité et des croyances irrationnelles. Décembre dernier, je suis allé voir La légende de Mi, le dernier spectacle d'Alain Auderset, humoriste, conteur, dessinateur, scénariste et sans doute pas mal d'autres choses, un couteau suis... un homme-orchestre nous venant effectivement d'Helvétie, et qui a décidé de consacrer tous ses talents à sa foi évangélique. L'ambiance est bon enfant, la plupart des reproches que je me fais dans la tête sont désamorcés par la fin de l'histoire, le travail de sa collègue graphiste Priscille de Prins est de toute beauté ; mais malgré tout, je sens qu'un cap a été passé qui fait que je ne retournerai jamais à la foi.

Joyeux Noël ! #6

Vous vous souvenez de la grosse surprise qui arrive en fin d'année ? Eh bien plot twist, il n'y en avait pas une, mais deux : voici déjà celle qui réjouira des gens bien au-delà de mon simple blog. Le deuxième film de Zipline Studio, La Meute, est terminé à 99%, et il ne reste plus qu'un minuscule détail à gérer avant qu'il ne soit disponible sur Youtube (on essayera également de le projeter dans une ou deux salles auparavant, suite à la très aimable proposition d'un certain M. Corleone). C'est l'occasion pour moi de dépoussiérer un peu les meubles de mon association, et de regarder les différents projets abandonnés ou attendant toujours leur heure.

« Jawan » : Monté par Eisenstein, réalisé par George Miller, et écrit par Mélenchon !

Je dois vous faire une confidence. Non, rien à voir avec la grosse surprise que je vous réserve en fin d'année. Je suis atteint d'un tic qu'appelle le flapping. Je ne peux pas m'empêcher de remuer mes mains d'une manière singulière et stéréotypée quand je ressens une excitation trop forte. Si je poste cette critique si tard, cela peut en partie s'expliquer par le fait que mes doigts étaient fatigués : j'ai flappé pendant 2h50.

« Babylon 5 » : Le vrai faux clone de Deep Space Nine (2/2)

Résumé des épisodes précédents : Le charismatique capitaine Sheridan est à la tête de Babylon 5 et se démène pour maintenir la paix dans cette immense station spatiale. Du côté des humains, l’imposition d’un système fasciste et isolationniste par le Corps Psi et ses télépathes fanatisés l’a poussé à faire sécession ; du côté des extraterrestres, une guerre est en cours contre les Ombres, des aliens aux mœurs quelque peu douteuses qu’on pourrait qualifier de start-uppesques. Tout ce beau monde va-t-il s’en sortir ? Cet article sera-t-il encore plus interminable ? Va-t-on avoir un indice sur la grosse surprise qui arrivera en fin d’année sur le blog ?

« Babylon 5 » : Le vrai faux clone de Deep Space Nine (1/2)

Nous y voilà donc. Seulement cinq mois et demie après vous l'avoir teasée, votre serviteur ressort de son grenier d'où il vient de mater Babylon 5, réputée comme la meilleure série SF jamais créée. Cette œuvre de Michael J. Straczynski est en effet mal connue sous nos latitudes, mais a cartonné dans les États-Unis des 90's où elle s'est imposée comme une référence du new space opera. Il fallait donc que je mette la main dessus, ne serait-ce que pour que vous cliquiez sur cet article et appreniez ainsi qu'une grosse surprise est à venir en fin de mois sur le blog (vous ai-je déjà parlé de ma grosse surprise à venir en fin de mois sur le blog) ?

Les p’tites fiches de Scribouille #3 Clermont-Ferrand, les bons plans

Il y a deux ans, j'avais écrit un article sur les meilleures adresses selon moi à Saint-Étienne, ville de mon cœur où je terminais ma licence ; à présent qu'il ne me reste plus qu'un semestre pour finir mon master à Clermont-Ferrand, j'ai décidé d'offrir les mêmes honneurs au joyau ceignant le cœur de mon Auvergne presque natale. Vous saurez tout sur les établissements qui selon moi méritent le détour... ainsi que quelques coins à éviter.

« Le règne animal » : Film de poils et de politique

J'y suis allé à reculons. J'ai vraiment attendu le dernier moment. Mes potes me disaient sans cesse : "Si si, vas-y, faut absolument que tu voies ce film, la scène avec les chips et tout". Je défendais assez régulièrement le cinéma de genre français, malgré ses défauts d'écriture, qu'il imite ou qu'il fuie maladroitement les films US en tentant d'y ajouter du drame ou du film social ; au final, il y avait assez peu (voire pas du tout) de chefs-d'œuvre récents, et beaucoup de films sympas mais brouillons. Le hideux Big Bug a enfoncé le clou, et les retours que j'ai eus sur Acide ou Apaches ne me donnent pas envie d'y aller. Mais quand Thomas Cailley, déjà connu pour sa comédie dramatique Les Combattants et son rapport singulier à l'autorité, décide de livrer son film d'anticipation avec quand même une direction photo pas piquée des hannetons, je finis par me laisser traîner en salles pour aller voir cette mystérieuse histoire de pandémie (connard de virus) qui transforme les gens en animaux. Alors, Le règne animal, qu'est-ce que ça vaut ?

« The Boys » : Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi, et se réjouir des lamentations de leurs femmes !

C'est une évidence de dire que depuis Watchmen, de nombreux autres comics critiquant l'idéal super-héroïque lui ont emboîté le pas. Ce qui l'est moins, c'est d'analyser ce qu'ils ont repris de cette œuvre visionnaire : le plus visible consiste en des personnages plus humains et un ton plus pessimiste, afin de coller à un certain degré de réalisme ; mais il faudrait aussi y ajouter une forte tendance à l'uchronie, ce style permettant d'imaginer plus en profondeur comment pourrait changer le monde sous l'influence des super-héros, et une dose de violence toujours plus grandissante à mesure que notre société s'emmure dans son cynisme et que nous sombrons vers des temps de guerres interminables. (...) Et c'est carrément d'ultraviolence dont nous allons parler ici, puisque The Boys est sans doute le plus acerbe et le plus jusqu'au-boutiste de tous les héritiers de Moore.

TUGPÉUA #36

Allez, le temps des fonds de tiroir est révolu, ce sont les dernières mini-critiques de la saison ! Du moins on va espérer, votre serviteur étant décidément une feignasse incapable d'écrire ses articles en entier. Mais peut-être pourra-t-il bientôt se ressaisir... En effet, j'ai une grosse surprise pour vous le 30 décembre, mais si vous voulez vraiment la voir, il va falloir faire du bruit. Et me lire attentivement dans les semaines qui viennent !