Foreztival 2022 : Comment ça s’est passé

Je n'avais pas prévu d'écrire cet article ; et pour être honnête, je n'avais pas prévu de claquer 200 euros sur un coup de tête pour me rendre dans un festival de musique éloigné de tout en pleine canicule. Seulement mon espèce de dépression refaisant surface et Arthur Aïoutz ayant invité l'équipe de Zipline à se joindre aux festivités avant le prochain tournage (mais si, vous savez, Zipline, les futurs grands pontes du cinéma français), j'ai fini par sauter sur l'occasion. À l'heure où je vous écris, le tournage se passe mal (comme à peu près n'importe quel tournage), mon moral va et vient ; mais je ne regrette absolument pas de m'être embarqué dans de nouvelles aventures trois jours plus tôt que prévu.

TUGPÉUA #21

Je suis de retour avec ce cher format principalement dédié aux découvertes musicales, avec des musiques de tous les genres, par moments pour une fois très engagées, notamment dans ce que j'affectionne sans doute un peu trop dans mes idéaux politiques, en bonne vermine anarcho-communiste. Mais je vous rassure, pas de prosélytisme de leur idéologie, et pour les plus réfractaires, il y aura également du blues, des voyages temporels et de la fantasy militaire pour enfants !

TUGPÉUA #15 : Spécial Chinese Man Records

Ouh djadja, c'est que le hip-hop de Chinese Man a un goût de reviens-y. Il faut savoir que le groupe parallèlement à son activité plutôt prolifique a fondé son label et s'est entouré d'une galaxie de petits groupes et artistes partageant son esprit syncrétique, même s'ils se spécialisent bien souvent dans un genre en particulier. S'ils sont de ce fait moins marquants, ils sont incontestablement très méritants, c'est pourquoi nous allons essayer aujourd'hui d'en voir le plus gros.

TUGPÉUA #13

Je vous ferais une confidence, l'automne étant ma saison préférée, j'ai finalement abandonné l'idée de faire un TUGPÉUA spécial pour chaque saison... du moins pour l'instant. Cela dit, pour l'hiver, ces disques recèlent une ambiance glacée ou chaleureuse et se marieront donc plutôt bien avec la saison. Bref, pour ce coup-ci mes petits scribouminus, il n'y aura pas vraiment de thème, mais plus un vague fil rouge parmi mes dernières trouvailles...

Néréides et Melba en concert au Pax : Comment ça s’est passé

Un mois que j'attendais ce concert. Bon, alors, vous me connaissez, les festivals spéciaux mettant en valeur les artistes féminins, les journées mondiales de la Femme, tout ça, pour moi, ça devrait être dans tous les festivals et toute l'année, donc je me méfie de ce qui m'apparaît comme de la discrimination positive ; mais disons ce qui est, le festival Femme(s) m'avait tout l'air d'un sacré programme. Partant donc au Pax, minuscule salle souterraine de Saint-Étienne, je suis allé écouter Néréides en concert et sa sublime chanteuse Camille Silva da Fonseca.

Chinese Man : Rétrospective

Je serais impardonnable sur un blog dont l'amour du trip hop n'est plus à démontrer de ne pas vous parler des plus grosses têtes de notre beau pays français, le groupe Chinese Man. Difficile en effet de passer à côté, ce que l'ai réussi pendant de multiples années, jusqu'à ce qu'il faille que ma prof de philo, DJ Maggie et la hype autour du phénomène me poussent à y jeter un coup d'œil. Que voulez-vous, on a beau faire des efforts pour se couper de la bonne musique en mettant NRJ à fond avec un abonnement aux boîtes de nuit de campagne, elle finit toujours par nous rattraper. La coquine.

« Caravan Palace » : Vous avez critiqué ? Eh bien dansons maintenant !

Ladies and gentlemen, aujourd'hui est un grand jour, à la durée exceptionnelle de 24 heures, ici dans notre cabaret, où vous allez pouvoir assister à des articles prodigieux à l'image de celui qui s'affiche sur votre écran ébahi ! Et cet article est encore plus extraordinaire, dans la mesure où je ne chronique pas n'importe quel disque.
Caravan Palace est le tout premier disque de musique électronique que j'aie jamais entendu.

TUGPÉUA #3 : Spécial ÉCOUTÉ ET APPROUVÉ

Eh oui mes scriboumarmots, ce numéro tout entier est dédié à la grande musique qui résiste encore et toujours à l'envahisseur NRJesque. Avec au programme des morceaux d'une harmonie rare et chacun une beauté particulière, tantôt mélancolique, tantôt plus enjouée. Des galettes qui plus est qui devraient plaire à grand nombre de gens quels que soient leurs goûts, et qui sont en passe de devenir des références pour moi. Bref, de la joie, de l'amour, de la bonne humeur. Et vous à dix heures du matin la tête en bas vous réveillant avec ça dans vos draps défaits.

« Barb4ry » : WÔÔÔÔÔW

EZ3kiel est un groupe français écouté par mon prof d'arpla qui est un vrai côté rock, et également par son jeune fils, qui trippe dès qu'il y a une bonne musique d'aventures. En en écoutant un morceau, je me rends compte qu'ils font du post-rock, et du sacrément bon. À vrai dire, ils mélangent tout, allant du dub au néo-classique, ainsi que le trip hop, ce fameux genre qui est lui-même un cocktail de hip-hop, de jazz, de soul et dans une moindre mesure d'autres musiques, guitare acoustique, rock psyché, musiques traditionnelles... Bref, le genre de groupe qui m'intrigue. Qui me passionne parfois. Alors je vais un peu fouiner, histoire de voir s'ils ont pas quelques galettes en trop. Barb4ry, parce que j'avais cru en entendre un bout, me semblait un bon plan. Malheureusement, le côté post reste au final peu desservi, ce qui ne l'empêche pas de rester un album bourré de qualités.