« Battlestar Galactica » : Est-ce que vous condamnez Tom Zarek ?

Parmi les séries qui ont marqué les fans de Star Trek, Battlestar Galactica est sans doute la plus citée mais pas la plus attrayante. En effet, qu'y a-t-il de bien excitant dans une histoire assez générique de robots se retournant contre les Douze Colonies de Kobol, une civilisation faite d'un étrange mélange entre les USA et la Rome antique, se retrouvant contrainte à guerroyer contre eux dans des gros vaisseaux qui font tiou-tiou ? C'est d'autant plus vrai que cette série est le remake d'une autre déjà sortie en 1978, bien avant ce produit des années 2000. Sauf qu'une idée de base franchement classique peut avoir un traitement original et/ou efficace, et surtout plus détaillé que la normale. BSG pose ainsi les questions suivantes : à quelles extrémités l'Humanité peut-elle arriver face à un ennemi infiniment plus puissant qu'elle ? Ainsi, on peut retrouver dans la saga l'un des producteurs et scénaristes de DS9, Ronald D. Moore. Eh oui ! Si les trois lettres de BSG ne vous font pas plus envie qu'à moi, que diriez-vous, en revanche, si l'on vous disait que vous alliez voir Battlestar Garaktica ?

Clermont 2024 : Comment ça s’est (vachement bien) passé

Allez, Sylvain, secoue-toi les puces. Ça fait dix jours que le nouveau festival du court-métrage de Clermont-Ferrand est fini, les gens attendent ton article de grand reporter avec la dernière impatience. Ou au moins l’avant-dernière. Bon, je suis sûr qu’il y aura au moins un lecteur qui préférera regarder ça que les pubs de Cyril Hanouna. Ton blog est une start-up disruptive pleine d’avenir. Je suis sûr qu’il peut encore tenir trois jours. Et dans le pire des cas, au moins tu auras proposé quelques chouettes films.

« Jawan » : Monté par Eisenstein, réalisé par George Miller, et écrit par Mélenchon !

Je dois vous faire une confidence. Non, rien à voir avec la grosse surprise que je vous réserve en fin d'année. Je suis atteint d'un tic qu'appelle le flapping. Je ne peux pas m'empêcher de remuer mes mains d'une manière singulière et stéréotypée quand je ressens une excitation trop forte. Si je poste cette critique si tard, cela peut en partie s'expliquer par le fait que mes doigts étaient fatigués : j'ai flappé pendant 2h50.

« Star Trek VOY » : C’est quand qu’on arrîîîîîve ? (1/2)

Journal de bord de l'enseigne Scribouille. Pour me féliciter d'être monté en grade après avoir accidentellement sauvé la galaxie (j'ai flambé le vaisseau de l'empereur Xlorg en me trompant de bouton et tous ses soldats fanatisés se sont suicidés avec lui), je suis parti me divertir dans l'espace holodeck avec le tout nouveau programme du docteur Jekyll : je me mets dans la peau d'un terrien du début du XXIe siècle. Je trouve ce programme assez ridicule : les humains semblent tous des arriérés primitifs prenant des décisions aussi irrationnelles que chier dans de l'eau potable, manger des cadavres d'animaux ou maintenir des inégalités économiques. Heureusement, je possède un blog où sortira bientôt une grosse surprise, et où je m'amuse à chroniquer les épisodes de Star Trek : Voyager...

« Babylon 5 » : Le vrai faux clone de Deep Space Nine (2/2)

Résumé des épisodes précédents : Le charismatique capitaine Sheridan est à la tête de Babylon 5 et se démène pour maintenir la paix dans cette immense station spatiale. Du côté des humains, l’imposition d’un système fasciste et isolationniste par le Corps Psi et ses télépathes fanatisés l’a poussé à faire sécession ; du côté des extraterrestres, une guerre est en cours contre les Ombres, des aliens aux mœurs quelque peu douteuses qu’on pourrait qualifier de start-uppesques. Tout ce beau monde va-t-il s’en sortir ? Cet article sera-t-il encore plus interminable ? Va-t-on avoir un indice sur la grosse surprise qui arrivera en fin d’année sur le blog ?

« Babylon 5 » : Le vrai faux clone de Deep Space Nine (1/2)

Nous y voilà donc. Seulement cinq mois et demie après vous l'avoir teasée, votre serviteur ressort de son grenier d'où il vient de mater Babylon 5, réputée comme la meilleure série SF jamais créée. Cette œuvre de Michael J. Straczynski est en effet mal connue sous nos latitudes, mais a cartonné dans les États-Unis des 90's où elle s'est imposée comme une référence du new space opera. Il fallait donc que je mette la main dessus, ne serait-ce que pour que vous cliquiez sur cet article et appreniez ainsi qu'une grosse surprise est à venir en fin de mois sur le blog (vous ai-je déjà parlé de ma grosse surprise à venir en fin de mois sur le blog) ?

« The Boys » : Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi, et se réjouir des lamentations de leurs femmes !

C'est une évidence de dire que depuis Watchmen, de nombreux autres comics critiquant l'idéal super-héroïque lui ont emboîté le pas. Ce qui l'est moins, c'est d'analyser ce qu'ils ont repris de cette œuvre visionnaire : le plus visible consiste en des personnages plus humains et un ton plus pessimiste, afin de coller à un certain degré de réalisme ; mais il faudrait aussi y ajouter une forte tendance à l'uchronie, ce style permettant d'imaginer plus en profondeur comment pourrait changer le monde sous l'influence des super-héros, et une dose de violence toujours plus grandissante à mesure que notre société s'emmure dans son cynisme et que nous sombrons vers des temps de guerres interminables. (...) Et c'est carrément d'ultraviolence dont nous allons parler ici, puisque The Boys est sans doute le plus acerbe et le plus jusqu'au-boutiste de tous les héritiers de Moore.

TUGPÉUA #34 Spécial Une Heure-Lumière

Quand je ne suis pas occupé à rattraper un classique cultissime déjà lu de tout le monde avant moi où à déterrer des productions tchécoslovaques mineures du fin fond des années 60, il m'arrive de m'intéresser à la rentrée littéraire. Attendez, la rentrée littéraire, ce concept archaïque consistant à produire le plus possible de livres que personne n'aura jamais le temps de lire, quitte à cravacher auteurs et autrices et bâcler leur accompagnement dans l'univers impitoyable du monde de l'édition ? Oui, mais pas n'importe quelle rentrée littéraire : la rentrée littéraire SF, et chez une maison experte, s'il vous plaît. Les deux titres de l'excellente collection Une Heure-Lumière paraissant à cette occasion m'avaient interpellé, et j'en ai profité pour rattraper quelques autres titres qui m'intéressaient à des degrés divers. Comme il s'agit de livres déjà très partagés sur la blogosphère, on va pas tailler éternellement le bout de gras dessus ; c'est donc parti pour un ensemble de critiques-éclairs.

Deep Space ? Nein ! (2/2)

Résumé de l'épisode précédent : Journal de bord du deuxième classe Laurent. Nous sommes toujours bloqués à la périphérie galactique et nos synthétiseurs de nourriture ne parviennent plus à produire que de la polenta froide. On parle de cannibalisme en attendant les secours, s'ils ne se sont pas déjà faits borguifier. "Ça va bien se passer", nous assure le capitaine. En attendant, je crois que j'ai tout juste le temps de rédiger la fin de ma critique de Deep Space Nine... 

Deep Space ? Nein ! (1/2)

Journal de bord du deuxième classe Scribouille, date stellaire 2023.07.22. Le capitaine Aïoutz est toujours le maître incontestable et règne sur l'USS Bankrupt d'une main de fer. L'épisode des sex-toys s'étant révélés être des créatures sentientes sur Vaïlla-8 a passablement compromis la moitié de l'équipage. Et les choses ne vont pas s'améliorant depuis que le nouvel amiral à la tête de Starfleet nous oblige à couper la clim du vaisseau... Sobriété heureuse, mon cul... Bon, où je m'en étais arrêté ?