Star Trek ENT : C’est prélogique, Mr Kirke !

Journal de bord de l'amiral Scribouille : notre mission touche à sa fin. Après un quiproquo diplomatique m'ayant fait monter pas mal d'échelons et accessoirement un ou deux massacres de masse, je me retrouve dans un fauteuil beaucoup trop grand pour moi avec un équipage qui ne connaît aucune autre série de SF que Dans une galaxie près de chez vous. La solitude se fait d'autant plus sentir que j'arrive face à la dernière série du Old Trek : Enterprise. C'est la fin du Star Trek "originel", avec cette série-préquelle si mal-aimée à sa sortie qu'elle a dû se conclure au plus vite, une sorte de Prélogie dans cet univers avant qu'il ne sombre une bonne décennie dans l'oubli avant de se faire ressusciter pour le meilleur (et sans doute surtout pour le pire) par J. J. "Gros boum-boum" Abrams. Alors, Star Trek : Enterprise mérite-t-elle sa réputation de brebis galeuse ? Je tâche d'effectuer un diagnostic à l'aune de mon téléviseur positronique.

Les films Old Trek : Rétrospective

Ma vie d'étudiant est un calvaire sans nom : je ne sais pas comment organiser mes visionnages de série. De janvier à avril 2024, il y aura donc en moyenne chaque jour un épisode de Star Trek : Enterprise et un autre de Battlestar Galactica, puis je me laisse un mois pour The Orville, après quoi il faudra enchaîner sur Farscape, X-Files, Stargate SG-1... Ne croyez pas que tout ce travail harassant me fait peur. Au contraire, je crains d'aller trop vite en besogne et d'avoir des plannings s'emmêlant les pinceaux. Qu'à cela ne tienne : Star Trek me donne un os à ronger. En effet, avant le très controversé reboot de J. J. Abrams (donnant naissance au Nu Trek dont on parlera peut-être un jour), la franchise Star Trek originelle, dite le Old Trek, comptait déjà pas moins de 10 films, tous plus ou moins tombés dans l'oubli depuis. TOS a eu droit à six d'entre eux plus l'apparition de quelques personnages dans un autre, tandis que TNG s'en sort avec le nombre honorable de quatre autres longs-métrages (comment ça, rien sur DS9 ?!). Dès lors, le journaliste Télérama qui sommeille en moi s'éveille et pose la question bateau qui me permettra de clore une introduction que je ne sais pas comment terminer autrement : Star Trek réussit-il aussi bien sur le grand écran que le petit ? La réponse est oui, même si bien évidemment, comme pour les séries, nous avons de temps à autres de grosses baisses de régime.

« Visitors from the galaxy » : La SF pour les très, très nuls

Chose rare en ce moment, je poste pas mal de critiques négatives ou mitigées, ce qui ne saurait durer étant donné mon naturel bonne pomme. J'aimerais tout de même m'attarder sur Visitors from the Galaxy, vieux film yougoslavo-thécoslovaque qui s'avèrera probablement le flop 1 de l'année. Mais quel intérêt, me direz-vous, de nécromancer un vieux navet obscur qui aurait pu tout aussi bien rester dans les limbes de l'oubli ?

« Contes des sages d’autres mondes et d’autres temps » : La SF pour les nuls

Je vais faire le point sur ce que je n'aime pas chez Pierre Bordage. (...) S'il n'aime pas les religions, il est pourtant à la recherche d'une forme de spiritualité universelle, et à mesure que je deviens de plus en plus critique du christianisme dans lequel on m'a élevé, c'est quelque chose que je comprends de mieux en mieux. Je lui reproche toujours ses trouvailles manquant d'approfondissement, de crédibilité ou de cohérence, mais cela me semble bien moins important depuis que j'ai compris que le centre d'une œuvre n'est rien de tout ça, mais bien son propos et la manière dont il est traité. Même si ses héros sont souvent naïfs, ils ont le mérite d'exprimer les idéaux de l'auteur, qui sont souvent pleins d'humanité ; ses histoires ont tendance à être manichéennes, mais elles opposent après tout des individus humanistes à des systèmes obscurantistes. Et puisqu'il est estimé comme un auteur majeur de la SF française, je me suis dit qu'il fallait bien lui laisser une nouvelle chance. Or voilà qu'en 2020 paraît un court recueil illustré publié sous sa plume ; je finis par me laisser tenter de fumer le calumet de la paix.

Et le résultat... c'est que j'ai pas du tout aimé.

Clermont 2023 : Comment ça s’est passé

Cette semaine avait lieu la 45e édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, une merveilleuse excuse pour moi de sécher mes rares cours au profit d'une orgie cinématographique longue d'une bonne semaine. Contrairement à ce que j'avais fait il y a quelques années sur ma chaîne YouTube, je ne vais pas essayer d'avoir quelque chose à dire sur chacun des films visionnés : d'une part parce qu'il y en a beaucoup trop, d'une autre parce que ça n'aurait aucun sens. Place donc au meilleur de la sélection, ainsi que quelques autres productions qui ne m'ont pas vraiment plu mais qui pourraient bien attirer les curieux.

TUGPÉUA #30

On ne se refait pas, j'aime chroniquer ce que d'autres que moi appellent des "restes du samedi". C'est d'ailleurs bien pratique pour éviter de parler des bouquins qu'on doit finir à la bourre... Au programme, donc : un maître du monde pas encore tout à fait psychopathe, une chauve-souris qui fait des arts martiaux et une IA extraterrestre qui arrive à nous dépasser en connerie.

Star Trek TNG : Absolument fascinant ! (2/2)

Ah, vous êtes là, vous ? Bon, où on en était ? Ah oui, j'étais en train de vous parler de Star Trek : The Next Generation, la suite de Star Trek : The Original Series, et qui est considérée comme la meilleure série Star Trek de tous les temps. Nous y suivons le capitaine Picard et ses joyaux compagnons dans toutes sortes de missions dont la dernière en date est un affrontement militaire avec les redoutables Borgs.

Star Trek TNG : Absolument fascinant ! (1/2)

Nous y voilà enfin : après une pelletée d'épisodes nanars, navetonnesques ou moyens, pour dénicher au final les perles rares à la sueur du front du binge-watcher attentif, The Next Generation est la prochaine série Star Trek sur ma liste et celle dont on m'assure que cette fois c'est la bonne, c'est de la pure, on va avoir une qualité incroyable. Alors, que se passera-t-il ? Les planètes vont-elles arrêter d'héberger des savants fous idiots et des dieux complètement crétins ? Combien de temps faut-il pour faire le trajet Vénus-Junon-la Terre ? McCoy et Spock vont-ils enfin se déclarer leur flamme ?

« La chute d’Hypérion » : Son of a gritche

C'est la guerre ! La guerre contre les Extros, la guerre de Sol Weintraub contre Dieu qui exige de lui qu'il sacrifie son enfant, la guerre des humains contre le gritche et la mystérieuse entité informatique qui l'envoie depuis le futur (il y a intérêt à y avoir une fonderie dans les environs) ; mais, chers scribouminus, c'est surtout la guerre, que dis-je ? le combat sans espoir d'un homme désespéré face à sa PàL. Rien à faire, comme chaque année, j'ai pensé que je gérerai, alors que pas du tout. C'était pourtant pas compliqué, non ?! Douze livres ! On avait promis la critique seulement de douze livres pour cette année ! Un livre, un mois, plus le mois dystopies, mais ça fait rien, on en rattrape deux le mois suivant. Mais rien à faire, il y a eu le surmenage de juin, puis le besoin d'avancer plus loin dans mes projets d'écrivains et ceux de Zipline (mais qu'est-ce donc que Zipline ?! vous le saurez la semaine prochaine), plus ce merveilleux abonnement dont je voulais absolument continuer de profiter à la médiathèque de Tarentaize... Enfin bref, j'ai le feu aux fesses pour terminer le planning de lecture que je comptais boucler avant la fin de l'année, et comme si ça ne suffisait pas, vient s'ajouter à ça un deuxième objectif pour cette fin d'année : liquider ma Pile à Voir sur Netflix afin de changer d'abonnement et me tourner vers des alternatives indés. Enfin, il faut bien commencer par quelque chose... Alors, commençons par La chute d'Hypérion.

« L’homme bicentenaire » : Papy Isaac met les potards à fond

Plus le temps passe et plus j'aime les livres qui en ont dans le ventre : mieux vaut une bonne grosse intégrale collector des familles que des romans en petite coupure (insérer ici la blague de votre choix sur les Moutons électriques). C'est donc plus ou moins par accident ("Sylvain ! Grouille-toi, on a pas toute la nuit ! — Mais m'man !") que je me suis retrouvé à emprunter à la médiathèque un autre de ces petits recueils de nouvelles qui faisaient la gloire d'Asimov. Si j'avais apprécié Chrono-minets, je n'étais pas sûr de vouloir reproduire l'expérience, et je dois dire ce qui est, j'ai eu tout le temps de me morfondre durant la première centaine de pages. Mais un ou deux mois après, je me dis : haut les cœurs, après tout, c'est peut-être aussi la faute de mes problèmes psychologiques. Et après avoir lu L'homme bicentenaire en entier, il m'a fallu profondément me repentir sur l'autel d'Asimov pour ne pas avoir reconnu son génie une fois de plus (je lui ai aussi promis de lui sacrifier deux ou trois petits frères). En bref : vous avez là entre autres le gratin de ce qui se faisait à l'époque comme SF transhumaniste !