TUGPÉUA #24 Spécial ÉCOUTÉ & APPROUVÉ

Qu'est-ce qu'on va-t'y s'écouter à Noël ? J'ai quelques albums à vous recommander chaudement. Je trouve les deux premiers (très légèrement) en-dessous des trois autres, mais ils sont tous excellents et j'ai laissé mûrir sagement leurs écoutes successives dans mon esprit au fil de l'année. Résultat aujourd'hui, voici cinq albums fascinants qui mériteraient d'être remboursés par la Sécu. EDM, électroswing, chill-out, metal extrême : mamie va pouvoir danser sur tout pour cette fin d'année !

« Robot face » : Appelons le disque comme ça vu que le bug WordPress m’empêche d’écrire les titres comme je veux

Chose promise, chose due, il faut que je rattrape mon retard annuel en vous parlant de toutes les choses avec lesquelles je vous avais faits baver en janvier. Ni une ni deux, j'enfourche mon Cirrus-3000 (comme un Nimbus, mais avec moins de budget), et accours vers un vieil article trop longtemps resté en brouillon : mon ébauche de critique sur , le troisième album de Caravan Palace.

TUGPÉUA #22

Papa Noël s'en va acheter quelques milliards d'attestations de visites à domicile, et la fin d'année s'annonce pour moi aussi un brin hardcore. Il me reste encore des milliers de pages à lire pour la fac et pour le blog, sans parler des disques à écouter, des émissions radio à préparer, des films et séries à voir dans la mesure du possible, du théâtre que je n'aurais pas évoqué de l'année... ah, oui, et les cadeaux, ce truc sur lequel on se penche toujours le 23 décembre. Le bon côté des choses étant que je ne devrais en principe pas trop à avoir à bouger de chez moi (rire sarcastique), tentons à présent de combler un peu notre retard en proposant à nouveau deux articles par semaines, à commencer par celui-ci.

Faut qu’on en parle #27 : DJ Maggie, love, life and robots

Ambient Occlusion, tu me manques. Tu me manques de par la fascination que tu exerçais sur moi, avec ton goût de l'underground et de l'interdit, de par le fait que j'étais le seul à te connaître, moi et 30 millions d'autres abonnés solitaires à travers le monde, avec ton éclectisme qui ne s'interdisait aucun genre, dark ambient, psydub, chants traditionnels latinos, et on s'en foutait si ça n'attirait personne. Tu as rejoint avec la chaîne Wiremux et le site Arctic Drones le cimetière des sanctuaires de musique alternative, brisés et réduits à une erreur 404 débile par un ayant-droit obsessionnel de la propriété ou un algorithme stupide. Tu me manques avant tout pour l'imaginaire que tu déployais à moi, petit protestant naïf biberonné à l'EDM de NCS et ignorant tout des scènes alternatives, ses ténèbres et lumières, ses spiritualités et ses matérialismes, ses rêves et ses cauchemars : tes artworks étincelants de couleurs vives, tes voyages sans fin dans des contrées exotiques et imaginaires, ton inspiration de la SF, de la fantasy ou tout simplement de la nature. Mais de toutes les personnalités dont tu as plus ou moins légalement diffusé le travail, il y en a une qui me manque tout particulièrement.

Scribouille et les mauvais genres #HS : 10 genres musicaux totalement ovniesques

Vous savez que sur C'est pour ma culture, on aime un peu tout ce qui est alternatif. Du coup, dès qu'un genre méconnu un peu trop what-the-phoquesque se pointe, j'y vais souvent avec circonspection pour ensuite me plonger dedans pleinement tel un marsouin avide de curiosité. Voici donc dix des genres les plus chelous, zarbis et extraterrestres que j'aie entendus jusqu'ici.

TUGPÉUA #15 : Spécial Chinese Man Records

Ouh djadja, c'est que le hip-hop de Chinese Man a un goût de reviens-y. Il faut savoir que le groupe parallèlement à son activité plutôt prolifique a fondé son label et s'est entouré d'une galaxie de petits groupes et artistes partageant son esprit syncrétique, même s'ils se spécialisent bien souvent dans un genre en particulier. S'ils sont de ce fait moins marquants, ils sont incontestablement très méritants, c'est pourquoi nous allons essayer aujourd'hui d'en voir le plus gros.

« French Pop » :Quand la musique est bonne

Un format singulier, une jeune fille au visage doux, une peluche entre ses bras... Mais c'est Flat Eric ?! Alors je feuillette, curieux de voir si j'y trouverais Justice. Il y est ; il y a même Stupeflip. Un bouquin qui retracerait 50 ans de la musique française avec une érudition sur à peu près tous les genres ? Qui s'intéresserait autant à l'underground qu'à l'overground, qui serait bourré d'anecdotes, d'histoires de groupe et de conceptions d'albums, et qui en plus aurait de jolis dessins ?

« Alchemist » : Musique philosophale

Aleksander Vinter est un musicien suédois autiste de haut niveau : Asperger et atteint du syndrome du Savant, on se retrouve avec un sacré hyperactif qui produit des disques à la vitesse où un lycéen décampe de la salle de maths. Ayant signé et produit des titres sous un nombre hallucinant de pseudos (Blanco, Vinter in Vegas, Vinter in Hollywood, Protos, et bien sûr surtout : Savant), il officie aussi bien dans les dérivés du reggaeton (arrrrgnh) que du dubstep (ouaiiis !), le metal et le néo-classique, notamment avec le complextro dont il est le pionnier, électrohouse aux sonorités fortement brostep.

Bien entendu, avec une production aussi titanesque, tout ne se vaut pas, et on serait souvent tentés de remettre en question ses musiques pour leur cohérence, celui-ci préférant quelque chose de bordélique et un rien tapageur (...). Mais disons-le, ça a été un des artistes qui ont marqué son adolescence, avec son style complètement singulier et iconoclaste encore très imité chez les amateurs de complextro. Alors pourquoi je procrastine à critiquer Alchemist depuis le début du blog ?

« 13 » : Denzel Curry et son disque épicé

Je dis souvent que je déteste le rap, d'une part parce que je regarde davantage côté musique alternative, d'une autre parce que la vie est trop courte pour écouter Kaaris répéter "pute" en boucle sur trois notes de synthétiseur (...). Mais d'un autre côté, je m'élève contre toutes les étiquettes que Jean-Michel Droite-Radicale colle aveuglément sur tout ce qui ressemble de près ou de loin au hip-hop (...), entre le rap parodique, le rap psychédélique, le rap satirique, le rap chrétien, le rap absurde, le rap engagé, avec un panel allant de Stupeflip à Biffty et Julius, pas sûr que le discours réac d'il y a vingt ans "ouais, c'est que des immigrés avec des casquettes à l'envers" soit encore franchement valable.

TUGPÉUA #4

Salut tout le monde c'est encore moi, et aujourd'hui nous abordons un TUGPÉUA aux mini-critiques assez spéciales : d'une part parce que certaines ne sont pas vraiment mini (...), ensuite parce qu'il s'agit de genres pour lesquels je n'éprouve pas un grand intérêt. Néanmoins, le but de ce blog étant de m'ouvrir (et vous aussi) à un maximum d'éclectisme, j'ai donc décidé de faire un petit effort, et qui s'est globalement avéré plutôt récompensant.