Je suis de retour avec ce cher format principalement dédié aux découvertes musicales, avec des musiques de tous les genres, par moments pour une fois très engagées, notamment dans ce que j'affectionne sans doute un peu trop dans mes idéaux politiques, en bonne vermine anarcho-communiste. Mais je vous rassure, pas de prosélytisme de leur idéologie, et pour les plus réfractaires, il y aura également du blues, des voyages temporels et de la fantasy militaire pour enfants !
Catégorie : EDM
Electronic Dance Music : toutes les musiques électroniques se caractérisant par la principale volonté de vous faire remuer le popotin. D’où le fait de privilégier souvent des tempos favorables à la danse, compris entre 120 et 140 BPM (battements par minutes), des thèmes joyeux et souvent la forme à un éventuel message. Bref, tout ce qui vous fait dire que l’électro / la musique commerciale, c’est vraiment que du caca… (Certaines musiques – deep house, dubstep old school – sont classées ici comme EDM parce qu’elles appartiennent à des genres dont les principaux sous-genres y appartiennent alors que pour celles-ci, la qualification est plus discutable. Les principales raisons de cet emplacement sont pour ne pas embrouiller les lecteurs et avoir un endroit où pouvoir retrouver tous les sous-genres en question, conformes ou non.)
Ouh djadja, c'est que le hip-hop de Chinese Man a un goût de reviens-y. Il faut savoir que le groupe parallèlement à son activité plutôt prolifique a fondé son label et s'est entouré d'une galaxie de petits groupes et artistes partageant son esprit syncrétique, même s'ils se spécialisent bien souvent dans un genre en particulier. S'ils sont de ce fait moins marquants, ils sont incontestablement très méritants, c'est pourquoi nous allons essayer aujourd'hui d'en voir le plus gros.
Les fêtes se préparent, elles sont déjà là chez moi : c'est le 200e article, déjà plus de 500 pages que je remplis de mes conneries, et ça m'amuse toujours autant. Il faut bien un peu en profiter. L'occasion une fois de plus au romantique incurable que je suis de vous étaler ses albums de fillette. Mais j'avais envie de vous partager quelques coups de cœur de l'année 2019, même de manière rapide et un brin subjective.
Aleksander Vinter est un musicien suédois autiste de haut niveau : Asperger et atteint du syndrome du Savant, on se retrouve avec un sacré hyperactif qui produit des disques à la vitesse où un lycéen décampe de la salle de maths. Ayant signé et produit des titres sous un nombre hallucinant de pseudos (Blanco, Vinter in Vegas, Vinter in Hollywood, Protos, et bien sûr surtout : Savant), il officie aussi bien dans les dérivés du reggaeton (arrrrgnh) que du dubstep (ouaiiis !), le metal et le néo-classique, notamment avec le complextro dont il est le pionnier, électrohouse aux sonorités fortement brostep.
Bien entendu, avec une production aussi titanesque, tout ne se vaut pas, et on serait souvent tentés de remettre en question ses musiques pour leur cohérence, celui-ci préférant quelque chose de bordélique et un rien tapageur (...). Mais disons-le, ça a été un des artistes qui ont marqué son adolescence, avec son style complètement singulier et iconoclaste encore très imité chez les amateurs de complextro. Alors pourquoi je procrastine à critiquer Alchemist depuis le début du blog ?
Je serais impardonnable sur un blog dont l'amour du trip hop n'est plus à démontrer de ne pas vous parler des plus grosses têtes de notre beau pays français, le groupe Chinese Man. Difficile en effet de passer à côté, ce que l'ai réussi pendant de multiples années, jusqu'à ce qu'il faille que ma prof de philo, DJ Maggie et la hype autour du phénomène me poussent à y jeter un coup d'œil. Que voulez-vous, on a beau faire des efforts pour se couper de la bonne musique en mettant NRJ à fond avec un abonnement aux boîtes de nuit de campagne, elle finit toujours par nous rattraper. La coquine.
On varie un petit peu, pour une fois les musiques n'auront pas la plus grosse part du gâteau, voire le gâteau en entier. Ce qui ne signifie pas que je n'ai pas trouvé de sacrées pépites. On finit les vacances en beauté !
Un peu d'harmonie dans ce monde de brutes.
J'ai des tas de projets qui se cassent la gueule en ce moment. (...) Mais c'est pas grave. Parce que à côté de ça, j'ai toujours d'autres projets. (...) Alors au lieu de se lamenter sur les petites emmerdes qui font une vie, (...) j'ai envie de vous parler à vous tous (...). De mon amour pour la musique et le cinéma, pour l'Imaginaire et pour l'art. Pour la vie, quoi.
Je suis un lâche qui fuit devant ses devoirs, son nouveau scénario à retravailler, ses révisions pour le bac, je l'avoue. Je suis une feignasse de première dès lors que je peux rester passer mes journées dans ma chambre et je serais parti me remuer un peu en forêt si je n'avais pas une tumeur au gros orteil (le pire, c'est que c'est vrai). Mais je suis aussi un blogueur qui s'est créé des tas de catégories dont certaines vides depuis bien trop longtemps, aussi ai-je décidé de régler son cas à celle sur la deep house.
Je dois vous faire une confession : ce blog devait servir à la base de manuel en ligne de bien-être vibrationnesque à la destination des adeptes du Christ Cosmique, ce qui est à la fois une justification tirée par les cheveux pour vous expliquer pourquoi cette image d'en-tête pour l'article et la plus grosse fake news que j'ai trouvée de l'année. Il sera en réalité question ici de Justice du groupe Justice, aussi appelé Cross ou † parce que personne n'a été fichu de mettre un titre sur cette jaquette.