« Sky Dome 2123 » : Végétons gaiement

Petite recommandation-surprise car je ne sais pas combien de temps il va rester en salles : le film Sky Dome 2123 mérite votre attention d’une part parce qu’il s’agit de SF (et donc qu’il est forcément plus intéressant que n’importe quel autre genre), et d’autre part parce qu’il nous vient de pays trop méconnus au cinéma pourtant florissant, l’Europe de l’Est. Destination donc un Budapest post-apocalyptique, où la civilisation survit encore sous un dôme de verre, mais à un prix élevé : le monde extérieur n’est plus qu’un désert mort. Pour subvenir aux besoins des survivants, chaque personne doit donc à ses cinquante ans se rendre à un centre de thérapie génique pour devenir un arbre. Il suffit de tirer sur les violons du sacrifice pour convaincre les sceptiques, et le monde se remet à marcher à peu près comme il faut. Or quand une femme choisit d’y partir avant l’heure, son mari tente désespérément de l’en empêcher…

Intergalactiques de 2024 : Comment ça s’est passé (pépère)

Oui, j’ai encore eu un jour de retard pour un article ! Et la semaine dernière, j’ai rien posté ! Que voulez-vous, m’sieurs les jurés, j’ai une bonne excuse : il y a huit jours, j’étais aux Intergalactiques ! Que voulez-vous, l’ivresse et la folie du Discord du Nexus VI m’ont amené à nouveau à me rendre dans Lyon, cette ville de dépravés (en comparaison de Saint-Étienne), et assister une fois de plus au grand festival de SF le plus accessible de là où j’habite. D’où cet article-bonus pour me faire pardonner.

« Battlestar Galactica » : Est-ce que vous condamnez Tom Zarek ?

Parmi les séries qui ont marqué les fans de Star Trek, Battlestar Galactica est sans doute la plus citée mais pas la plus attrayante. En effet, qu'y a-t-il de bien excitant dans une histoire assez générique de robots se retournant contre les Douze Colonies de Kobol, une civilisation faite d'un étrange mélange entre les USA et la Rome antique, se retrouvant contrainte à guerroyer contre eux dans des gros vaisseaux qui font tiou-tiou ? C'est d'autant plus vrai que cette série est le remake d'une autre déjà sortie en 1978, bien avant ce produit des années 2000. Sauf qu'une idée de base franchement classique peut avoir un traitement original et/ou efficace, et surtout plus détaillé que la normale. BSG pose ainsi les questions suivantes : à quelles extrémités l'Humanité peut-elle arriver face à un ennemi infiniment plus puissant qu'elle ? Ainsi, on peut retrouver dans la saga l'un des producteurs et scénaristes de DS9, Ronald D. Moore. Eh oui ! Si les trois lettres de BSG ne vous font pas plus envie qu'à moi, que diriez-vous, en revanche, si l'on vous disait que vous alliez voir Battlestar Garaktica ?

TUGPÉUA #33

C'est le retour des mini-critiques torchées à la va-vite comme une grosse feignasse. Et l'une d'elles a en plus déjà été publiée, regardez-moi ce blog de gauchiste. Mais mais mais, vous n'êtes pas à l'abri de tomber sur une pépite ou deux. En effet, cet article a été rédigé sur tout le long de l'année 2023, où j'ai fait plusieurs surprises extrêmement agréables et... déroutantes. On y trouvera aussi un gros flop de l'année, à éviter à tout prix !

« Junk Head » vs « Mad God » : L’horreur post-apocalyptique en stop-motion

Si vous suivez ce blog depuis un moment, vous savez que je ne publie plus d'article hors du samedi que lorsque j'ai une bonne raison. Et il y en a une : Mad God, le premier film réalisé par le maître étasunien des effets spéciaux Phil Tippett, est en train de terminer son exploitation dans les salles françaises. C'est votre dernière occasion d'effectuer sur le grand écran cette expérience traumatisante, exténuante, et donc à faire absolument.

« Contes des sages d’autres mondes et d’autres temps » : La SF pour les nuls

Je vais faire le point sur ce que je n'aime pas chez Pierre Bordage. (...) S'il n'aime pas les religions, il est pourtant à la recherche d'une forme de spiritualité universelle, et à mesure que je deviens de plus en plus critique du christianisme dans lequel on m'a élevé, c'est quelque chose que je comprends de mieux en mieux. Je lui reproche toujours ses trouvailles manquant d'approfondissement, de crédibilité ou de cohérence, mais cela me semble bien moins important depuis que j'ai compris que le centre d'une œuvre n'est rien de tout ça, mais bien son propos et la manière dont il est traité. Même si ses héros sont souvent naïfs, ils ont le mérite d'exprimer les idéaux de l'auteur, qui sont souvent pleins d'humanité ; ses histoires ont tendance à être manichéennes, mais elles opposent après tout des individus humanistes à des systèmes obscurantistes. Et puisqu'il est estimé comme un auteur majeur de la SF française, je me suis dit qu'il fallait bien lui laisser une nouvelle chance. Or voilà qu'en 2020 paraît un court recueil illustré publié sous sa plume ; je finis par me laisser tenter de fumer le calumet de la paix.

Et le résultat... c'est que j'ai pas du tout aimé.

Les Intergalactiques, 11e édition : Comment ça s’est passé

Zegema chers scriboufuturistes, en bon adulescent irresponsable je prends le temps de vous écrire un nouvel article-surprise au lieu de rédiger sagement mon mémoire. Mais c’est pour la bonne cause : effectivement je reviens des Intergalactiques, grand sabbat des wokistes de l’espace.

TUGPÉUA #31 Spécial écologie

Salutations mes petits Khmers verts islamo-zadistes, cette semaine encore je vous parle de mon fabuleux mémoire en cours sur l'écologisme et la fantasy. Alors autant vous montrer un bout de ma bibliographie : il n'y a pas tout (loin de là), mais j'y ai répertorié les lectures qui sans nul doute m'ont fait le plus réagir. Autant de bouquins différents qui, j'en suis sûr, vous feront chaud au cœur tandis que vous lâcherez vos rottweilers sur les partisans des mégabassines !

« Sélénie » : Le scénario nous montre sa lune

Bienvenue dans le futur. La Terre est ravagée (comme d'habitude...), et ses survivants réfugiés sur la Lune sont mystérieusement amnésiques des causes et des raisons du conflit qui les a exilés. Qu'importe, une partie de l'astre argenté a été terraformé, et il est tout à fait possible d'exploiter ses ressources en-dehors des dômes à oxygène. La princesse Sélénie et sa fratrie vivent sous l'égide de M. Cacochyme, sympathique androïde un peu bougon. Celle-ci, bien décidée à en savoir plus sur ses origines, décide de partir à la découverte d'un monde loin d'être aussi désert qu'il n'y paraît...

« Carbone & Silicium » : Comme un vent de fraîcheur sur la fin du monde

Reconnaissons-le, je ne suis pas un grand fan de SF transhumaniste et de post-apo. Si ces deux sous-genres me surprennent et m'émerveillent régulièrement, j'ai toujours été davantage adepte du space-op alliant intrigues politiques incompréhensibles et pyrotechnie décomplexée. J'aime le voyage, l'aventure, le sense of wonder. Sauf que la BD de cette semaine possède toutes ces caractéristiques. Et devinez quels sont ses sous-genres ?