Heimat + Géométries + Avventur à la Tôlerie : ©0ᵯᵯ3иṭ̈ ç̌ɐ ©’3s̸ṭ̈ ƿɐs̸s̸ɛ̃́

Des affiches artisanales collées à la va-vite sur des emplacements non dédiés, invitant à venir écouter des groupes décrivant leur musique comme une aberration taxinomique, ça sent bon les concerts évoquant les brumes de pays lointains et déserts où seule plane une voix scandant des paroles en Objet Linguistique Non Identifié. Et c'est aussi l'occasion pour moi de refaire le coup de Mardrömmen et Ricard Méthadone : écrire un article-surprise pour mettre en valeur les tout petits groupes méconnus de la scène clermontoise.

La séance de minuit #4 Dead Can Dance : Rétrospective

Pour terminer cette série de La séance de minuit, j'avais envie de vous parler d'un groupe fédérateur, universel, qui mette tout le monde d'accord ; mais comment garder le même esprit quand il s'agit d'une série de rubriques qui, je le rappelle, est davantage de la musique pour hiboux qui veulent s'enjailler avec les crapauds que du rap de supermarché ? J'ai donc choisi des artistes ayant la particularité curieuse d'être à la fois cultes et de niche : vous les connaissez sûrement si vous vous intéressez un tant soit peu aux musiques alternatives ou si vous appartenez à la génération d'avant la mienne, je veux bien sûr parler de Dead Can Dance.

« Zoolook » : Mandale expérimentale

Alors que je lis son autobio, il m'apparaît que Jean-Michel Jarre est sans doute un des grands artistes avec lequel j'ai été le plus injuste : une pierre angulaire de la musique électronique, et français qui plus est, et pourtant je n'ai pas écouté le quart de sa discographie. Il m'est pourtant arrivé de le juger innovant, agréable, planant, mais je n'avais jamais jusqu'à maintenant mesuré la portée révolutionnaire du bonhomme. Bon, bien entendu, il n'est pas le seul dans son cas : Daft Punk ou Kraftwerk forment autant de références dont il me reste énormément de classiques à rattraper, sans même parler de New Order et Depeche Mode dont vous savez mon admiration, mais dont j'ai écouté beaucoup de pistes individuellement et au final peu d'albums en entier. Or si ce blog s'est détourné de la critique musicale (ayant découvert que j'étais un ignare sur presque toute la ligne, j'ai décidé pour une fois de fermer mon claque-mouches), il ne s'interdit pas d'y retourner de temps à autres, quand j'estime que j'ai quelque chose de pertinent à dire.

TUGPÉUA #23

L'année 2020 aura connu son lot de cauchemars, entre la pandémie, les extrémismes ou le film sur Sonic. Qu'importe, car même si Noël s'annonce aussi reluisant qu'un pet d'ornithorynque, c'est l'occasion pour nous de préserver plus que jamais notre solidarité (et vu ce qui s'annonce pour la suite, on va en avoir besoin...). C'est pourquoi retrouvons-nous donc pour ce dernier TUGPÉUA de l'année, avec deux disques que j'avais hésité à mettre dans les ovnis du post-rock parce qu'ils relevaient trop peu de ce genre... et quelques autres surprises.

TUGPÉUA #13

Je vous ferais une confidence, l'automne étant ma saison préférée, j'ai finalement abandonné l'idée de faire un TUGPÉUA spécial pour chaque saison... du moins pour l'instant. Cela dit, pour l'hiver, ces disques recèlent une ambiance glacée ou chaleureuse et se marieront donc plutôt bien avec la saison. Bref, pour ce coup-ci mes petits scribouminus, il n'y aura pas vraiment de thème, mais plus un vague fil rouge parmi mes dernières trouvailles...

« La Horde du Contrevent » : Bah quand même depuis le temps que j’en parle !

La Horde du Contrevent, c'est LE livre pour faire grincer les dents chez les uns, LE livre qui déclenche des critiques orgasmiques chez les autres. OVNI littéraire, roman expérimental, SFF inclassable, recueil de calembours, c'est l'histoire de vingt-trois mecs qui partent un jour se refaire la tignasse vers l'Extrême-Amont dans leur monde, c'est-à-dire d'où vient toujours le vent dans leur univers, le vent qui est au centre de leur cosmogonie, le vent qui fait que du coup on se demande qui le fabrique et à quoi ressemble le monde par-delà l'endroit d'où il démarre. On suit donc leur odyssée, sachant que trente-trois groupes comme eux ont déjà échoué ; mais ceux-là sont les meilleurs (du moins selon ce qu'on leur a dit, parce que savoir que des centaines de mecs des Hordes précédentes se sont faits buter dans leur quête auparavant, ça doit pas être très rigolo). On découvre leur voyage initiatique en somme, mais dans un univers hors du commun et AVEC TOUTE L'INTENSITÉ PSYCHOLOGIQUE. Imaginez-vous des rafales de centaines de kilomètres-heures sans des paysages qui feraient passer l'Arctique pour le yacht de Claire Chazal et dites-vous que vous allez vous manger ça pendant 700 pages. Idéal pour la relaxation, pas vrai ?

TUGPÉUA #3 : Spécial ÉCOUTÉ ET APPROUVÉ

Eh oui mes scriboumarmots, ce numéro tout entier est dédié à la grande musique qui résiste encore et toujours à l'envahisseur NRJesque. Avec au programme des morceaux d'une harmonie rare et chacun une beauté particulière, tantôt mélancolique, tantôt plus enjouée. Des galettes qui plus est qui devraient plaire à grand nombre de gens quels que soient leurs goûts, et qui sont en passe de devenir des références pour moi. Bref, de la joie, de l'amour, de la bonne humeur. Et vous à dix heures du matin la tête en bas vous réveillant avec ça dans vos draps défaits.