Intergalactiques de 2024 : Comment ça s’est passé (pépère)

Oui, j’ai encore eu un jour de retard pour un article ! Et la semaine dernière, j’ai rien posté ! Que voulez-vous, m’sieurs les jurés, j’ai une bonne excuse : il y a huit jours, j’étais aux Intergalactiques ! Que voulez-vous, l’ivresse et la folie du Discord du Nexus VI m’ont amené à nouveau à me rendre dans Lyon, cette ville de dépravés (en comparaison de Saint-Étienne), et assister une fois de plus au grand festival de SF le plus accessible de là où j’habite. D’où cet article-bonus pour me faire pardonner.

« Battlestar Galactica » : Est-ce que vous condamnez Tom Zarek ?

Parmi les séries qui ont marqué les fans de Star Trek, Battlestar Galactica est sans doute la plus citée mais pas la plus attrayante. En effet, qu'y a-t-il de bien excitant dans une histoire assez générique de robots se retournant contre les Douze Colonies de Kobol, une civilisation faite d'un étrange mélange entre les USA et la Rome antique, se retrouvant contrainte à guerroyer contre eux dans des gros vaisseaux qui font tiou-tiou ? C'est d'autant plus vrai que cette série est le remake d'une autre déjà sortie en 1978, bien avant ce produit des années 2000. Sauf qu'une idée de base franchement classique peut avoir un traitement original et/ou efficace, et surtout plus détaillé que la normale. BSG pose ainsi les questions suivantes : à quelles extrémités l'Humanité peut-elle arriver face à un ennemi infiniment plus puissant qu'elle ? Ainsi, on peut retrouver dans la saga l'un des producteurs et scénaristes de DS9, Ronald D. Moore. Eh oui ! Si les trois lettres de BSG ne vous font pas plus envie qu'à moi, que diriez-vous, en revanche, si l'on vous disait que vous alliez voir Battlestar Garaktica ?

Star Trek ENT : C’est prélogique, Mr Kirke !

Journal de bord de l'amiral Scribouille : notre mission touche à sa fin. Après un quiproquo diplomatique m'ayant fait monter pas mal d'échelons et accessoirement un ou deux massacres de masse, je me retrouve dans un fauteuil beaucoup trop grand pour moi avec un équipage qui ne connaît aucune autre série de SF que Dans une galaxie près de chez vous. La solitude se fait d'autant plus sentir que j'arrive face à la dernière série du Old Trek : Enterprise. C'est la fin du Star Trek "originel", avec cette série-préquelle si mal-aimée à sa sortie qu'elle a dû se conclure au plus vite, une sorte de Prélogie dans cet univers avant qu'il ne sombre une bonne décennie dans l'oubli avant de se faire ressusciter pour le meilleur (et sans doute surtout pour le pire) par J. J. "Gros boum-boum" Abrams. Alors, Star Trek : Enterprise mérite-t-elle sa réputation de brebis galeuse ? Je tâche d'effectuer un diagnostic à l'aune de mon téléviseur positronique.

« Dune 2 » : Le ver solitaire

L’autre soir, j’ai eu une vision de l’enfer. Après avoir subi deux passages à la boulangerie ponctués de larmoyants « Allez vieeens je t’emmène au loiiin », je me suis rendu pour la première fois depuis pas assez longtemps dans un cinéma commercial. Avec ses allures de grand buildings de gens pour qui les questions elles sont vite répondues, le Paris à Clermont n’a pas le design apocalyptique du Megarama à Saint-Étienne, mais il est tout aussi froid et technocratique. Des écrans tactiles grand-remplacent les guichetiers, des escalators les escaliers, des téléviseurs omniprésents les affiches et autres accessoires décos ; autant de quincaillerie toute en coltan et en terres rares, de gadgets achetés grâce au sang des congolais par quelques industriels n’oubliant pas de vous délivrer un petit message de type « Je pense à ma planète ! » pour calmer la mauvaise conscience de l’occidental moyen. Les vigiles, ça, par contre, on les laisse. Il y en a un entre le stand de produits cancérigènes et l’interminable montée vers les salles, qui contrôle aussi les tickets tant qu’à faire, on va pas embaucher du personnel en plus. Un quart d’heure de bande-annonces de blockbusters oubliables et de publicités souvent filmées avec le cul vous attend dans une immense salle, bien sûr quasiment déserte. Tout n’est même pas source de souffrances. Juste d’un ennui mortel.

Les films Old Trek : Rétrospective

Ma vie d'étudiant est un calvaire sans nom : je ne sais pas comment organiser mes visionnages de série. De janvier à avril 2024, il y aura donc en moyenne chaque jour un épisode de Star Trek : Enterprise et un autre de Battlestar Galactica, puis je me laisse un mois pour The Orville, après quoi il faudra enchaîner sur Farscape, X-Files, Stargate SG-1... Ne croyez pas que tout ce travail harassant me fait peur. Au contraire, je crains d'aller trop vite en besogne et d'avoir des plannings s'emmêlant les pinceaux. Qu'à cela ne tienne : Star Trek me donne un os à ronger. En effet, avant le très controversé reboot de J. J. Abrams (donnant naissance au Nu Trek dont on parlera peut-être un jour), la franchise Star Trek originelle, dite le Old Trek, comptait déjà pas moins de 10 films, tous plus ou moins tombés dans l'oubli depuis. TOS a eu droit à six d'entre eux plus l'apparition de quelques personnages dans un autre, tandis que TNG s'en sort avec le nombre honorable de quatre autres longs-métrages (comment ça, rien sur DS9 ?!). Dès lors, le journaliste Télérama qui sommeille en moi s'éveille et pose la question bateau qui me permettra de clore une introduction que je ne sais pas comment terminer autrement : Star Trek réussit-il aussi bien sur le grand écran que le petit ? La réponse est oui, même si bien évidemment, comme pour les séries, nous avons de temps à autres de grosses baisses de régime.

« Star Trek VOY » : C’est quand qu’on arrîîîîîve ? (2/2)

Résumé de l'épisode précédent : Journal de bord de l'enseigne Scribouille. De toute évidence, les cardassiens ont introduit un virus dans mon programme holodeck : le docteur Jekyll l'a nommé COP 28. Pour me distraire, il n'y a donc plus que la série Voyager ; et la grosse surprise sur mon blog que je compte faire en fin de mois...

« Star Trek VOY » : C’est quand qu’on arrîîîîîve ? (1/2)

Journal de bord de l'enseigne Scribouille. Pour me féliciter d'être monté en grade après avoir accidentellement sauvé la galaxie (j'ai flambé le vaisseau de l'empereur Xlorg en me trompant de bouton et tous ses soldats fanatisés se sont suicidés avec lui), je suis parti me divertir dans l'espace holodeck avec le tout nouveau programme du docteur Jekyll : je me mets dans la peau d'un terrien du début du XXIe siècle. Je trouve ce programme assez ridicule : les humains semblent tous des arriérés primitifs prenant des décisions aussi irrationnelles que chier dans de l'eau potable, manger des cadavres d'animaux ou maintenir des inégalités économiques. Heureusement, je possède un blog où sortira bientôt une grosse surprise, et où je m'amuse à chroniquer les épisodes de Star Trek : Voyager...

« Babylon 5 » : Le vrai faux clone de Deep Space Nine (2/2)

Résumé des épisodes précédents : Le charismatique capitaine Sheridan est à la tête de Babylon 5 et se démène pour maintenir la paix dans cette immense station spatiale. Du côté des humains, l’imposition d’un système fasciste et isolationniste par le Corps Psi et ses télépathes fanatisés l’a poussé à faire sécession ; du côté des extraterrestres, une guerre est en cours contre les Ombres, des aliens aux mœurs quelque peu douteuses qu’on pourrait qualifier de start-uppesques. Tout ce beau monde va-t-il s’en sortir ? Cet article sera-t-il encore plus interminable ? Va-t-on avoir un indice sur la grosse surprise qui arrivera en fin d’année sur le blog ?

« Babylon 5 » : Le vrai faux clone de Deep Space Nine (1/2)

Nous y voilà donc. Seulement cinq mois et demie après vous l'avoir teasée, votre serviteur ressort de son grenier d'où il vient de mater Babylon 5, réputée comme la meilleure série SF jamais créée. Cette œuvre de Michael J. Straczynski est en effet mal connue sous nos latitudes, mais a cartonné dans les États-Unis des 90's où elle s'est imposée comme une référence du new space opera. Il fallait donc que je mette la main dessus, ne serait-ce que pour que vous cliquiez sur cet article et appreniez ainsi qu'une grosse surprise est à venir en fin de mois sur le blog (vous ai-je déjà parlé de ma grosse surprise à venir en fin de mois sur le blog) ?

« Le règne animal » : Film de poils et de politique

J'y suis allé à reculons. J'ai vraiment attendu le dernier moment. Mes potes me disaient sans cesse : "Si si, vas-y, faut absolument que tu voies ce film, la scène avec les chips et tout". Je défendais assez régulièrement le cinéma de genre français, malgré ses défauts d'écriture, qu'il imite ou qu'il fuie maladroitement les films US en tentant d'y ajouter du drame ou du film social ; au final, il y avait assez peu (voire pas du tout) de chefs-d'œuvre récents, et beaucoup de films sympas mais brouillons. Le hideux Big Bug a enfoncé le clou, et les retours que j'ai eus sur Acide ou Apaches ne me donnent pas envie d'y aller. Mais quand Thomas Cailley, déjà connu pour sa comédie dramatique Les Combattants et son rapport singulier à l'autorité, décide de livrer son film d'anticipation avec quand même une direction photo pas piquée des hannetons, je finis par me laisser traîner en salles pour aller voir cette mystérieuse histoire de pandémie (connard de virus) qui transforme les gens en animaux. Alors, Le règne animal, qu'est-ce que ça vaut ?