« Zoo » : Guerre, amour et grosses bébêtes

Top ! Je suis un auteur de bandes dessinées extrêmement talentueux dont le blog C'est pour ma culture vous rebat les oreilles, c'est incroyable comme cet article manque d'originalité, à croire que l'auteur n'en a plus rien à foutre des nouveautés littéraires, je suis ?... je suis ?... — Alan Moore ? — Eh non, perdu, ça, c'est pour la semaine prochaine ! C'est bel et bien de Frank Pé dont nous allons parler cette semaine (eh oui, encore), avec son œuvre-phare Zoo, une trilogie scénarisée par Bonifay et aimablement réunie en intégrale par son éditeur Aire Libre, mais sans les couvertures des différents tomes (quelle indignité. Nous sommes sur le service public). Un de ces livres qu'on ne lit jamais par peur d'être déçu. Un de ces livres dont on préfère attendre le moment idéal pour réellement en saisir tout le plaisir et toute la profondeur. Et puis vient le moment où le mal-être de votre quotidien vous fait bien comprendre que ce moment ne viendra jamais, et que vous avez besoin maintenant de quelque chose qui vous redonnera un peu d'espérance en l'Humanité.

« La bête », tome 2 : E.T. le marsupilami

Des BD sur le marsupilami, il en existe un paquet : des biens, des moins biens, et à vrai dire surtout des moins biens. Sauf que voilà deux ans, Frank Pé nous avait consacré une pépite (comme à son habitude) de 150 pages sur la bestiole, scénarisée par Zidrou. Il termine ici son diptyque avec 50 pages de plus : le tome 1 laissait tout le monde sur sa faim, mais son excellente tenue présageait d'une suite exemplaire. Donc, c'est forcément le cas ? Hélas, non, pas franchement. Si le tome 2 de La Bête n'a rien de honteux, il est assez éloigné de la transcendance à laquelle je pouvais m'attendre.

« Je ne me marierai jamais » : Féminisme et bergamote

Il y a quelques mois, je faisais une critique relativement acide d'Il s'appelait Ptirou, sorte de méta-origin story au plus célèbre groom du neuvième art, et qui ne m'avait semblé guère plus qu'un pâle ersatz de Titanic. (...) Mais comme toutes les belles histoires ont un retournement de situation, le potentiel dramatique que j'avais quand même flairé n'a pas été jeté dans les orties : Il s'appelait Ptirou n'est désormais plus un one-shot de la série Un Spirou par..., mais appartient désormais à une toute nouvelle saga, Mademoiselle J., prévue comme une trilogie à l'heure où je vous écris ces lignes. (...) La mère symbolique de Spirou va-t-elle obtenir cette fois l'histoire qu'elle mérite ?

TUGPÉUA #35 Spécial cinéma indien

Je rends grâce au dieu Ciné Skope. En effet, grâce à lui j'ai enfin décidé de me pencher en profondeur sur une formidable mine d'or de films inconnus sous nos latitudes : le cinéma indien. C'est donc avec l'appétit d'un ministre se précipitant vers son compte offshore que je me suis rué vers ses multiples productions : drame, blockbuster, film d'auteur expérimental, il y en a pour tous les goûts, avec en plus une forte touche de dépaysement pour les occidentaux nombrilistes que nous sommes. Ce qui sort en salles vous fatigue ? Voici cinq merveilles qui vont vous faire vous dresser torse nu pour crier à votre téléviseur : "Hollywood ! Crains le tigre du Bengale qui vient de s'éveiller en moi !"

« Filles perdues » : Ah Moore, quand tu nous tiens…

Alan Moore est le grand chouchou du blog : toutes ses œuvres chroniquées ont jusqu'ici été auréolées du glorieux tampon "lu & approuvé", et je connais peu de scénaristes de bande dessinées capables de m'avoir fait ressentir des émotions plus fortes que ce barbu à moitié fou. Et ça ne risque pas de s'arrêter quand cet hérétique d'anglais décide de nous dévoiler son jardin secret : un jardin qui ressemble moins à celui de la reine qu'à la jungle du King Kong de Peter Jackson.

« Le capitaine Volkonogov s’est échappé » : Poutine d’enculés de fascistes de merde !

Salut chers scriboudissidents, voici une critique totalement imprévue pour vous dire de vous ruer en salles tant qu’il en est encore temps. Le capitaine Volkonogov s’est échappé ne sera bientôt plus disponible au cinéma Méliès de Saint-Étienne, et si même le Méliès arrête de le diffuser, alors vous risquez vraiment d’avoir du mal à tomber dessus. Il s’agit d’un film à ne pas louper, ne serait-ce que pour le plaisir d’emmerder le Kremlin.

Clermont 2023 : Comment ça s’est passé

Cette semaine avait lieu la 45e édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, une merveilleuse excuse pour moi de sécher mes rares cours au profit d'une orgie cinématographique longue d'une bonne semaine. Contrairement à ce que j'avais fait il y a quelques années sur ma chaîne YouTube, je ne vais pas essayer d'avoir quelque chose à dire sur chacun des films visionnés : d'une part parce qu'il y en a beaucoup trop, d'une autre parce que ça n'aurait aucun sens. Place donc au meilleur de la sélection, ainsi que quelques autres productions qui ne m'ont pas vraiment plu mais qui pourraient bien attirer les curieux.

TUGPÉUA #30

On ne se refait pas, j'aime chroniquer ce que d'autres que moi appellent des "restes du samedi". C'est d'ailleurs bien pratique pour éviter de parler des bouquins qu'on doit finir à la bourre... Au programme, donc : un maître du monde pas encore tout à fait psychopathe, une chauve-souris qui fait des arts martiaux et une IA extraterrestre qui arrive à nous dépasser en connerie.

« Zitrance 2 » : Vous reprendrez bien quelques tentacules ?

Je suis un être responsable. Quand on me propose de rédiger une critique sur un super livre plutôt qu'un mémoire comme la Terre en porte déjà tant, je ne me fais pas prier. D'autant plus quand il s'agit du volume 2 de Zitrance, recueil de BD d'Imaginaire aux accents fanzinesques. Et livré avec les goodies de la maison, s'il vous plaît.

TUGPÉUA #29 Spécial meh

La fin de l'année arrive, et c'est généralement à cette époque de l'année que je me rends compte que je n'ai rien foutu pendant onze mois et qu'il va me falloir me poutrer des bouchées doubles pour sortir à temps tous les articles prévus. À commencer par les mehs, ces œuvres qui ne méritent ni de figurer dans les tops ni dans les flops de fin d'année, mais qui restent suffisamment intéressantes pour être chroniquées sur le blog. Bon, ben... Essayons de faire ça en moins de 500 mots.