Clermont 2024 : Comment ça s’est (vachement bien) passé

Allez, Sylvain, secoue-toi les puces. Ça fait dix jours que le nouveau festival du court-métrage de Clermont-Ferrand est fini, les gens attendent ton article de grand reporter avec la dernière impatience. Ou au moins l’avant-dernière. Bon, je suis sûr qu’il y aura au moins un lecteur qui préférera regarder ça que les pubs de Cyril Hanouna. Ton blog est une start-up disruptive pleine d’avenir. Je suis sûr qu’il peut encore tenir trois jours. Et dans le pire des cas, au moins tu auras proposé quelques chouettes films.

« Star Trek VOY » : C’est quand qu’on arrîîîîîve ? (1/2)

Journal de bord de l'enseigne Scribouille. Pour me féliciter d'être monté en grade après avoir accidentellement sauvé la galaxie (j'ai flambé le vaisseau de l'empereur Xlorg en me trompant de bouton et tous ses soldats fanatisés se sont suicidés avec lui), je suis parti me divertir dans l'espace holodeck avec le tout nouveau programme du docteur Jekyll : je me mets dans la peau d'un terrien du début du XXIe siècle. Je trouve ce programme assez ridicule : les humains semblent tous des arriérés primitifs prenant des décisions aussi irrationnelles que chier dans de l'eau potable, manger des cadavres d'animaux ou maintenir des inégalités économiques. Heureusement, je possède un blog où sortira bientôt une grosse surprise, et où je m'amuse à chroniquer les épisodes de Star Trek : Voyager...

« Les Tambours du Dieu Noir » : Merci, al-Jahiz… pour ces deux superbes ouvrages

En bon anarcho-wokiste tirant en cachette les ficelles de Disney, j'ai remarqué que mon blog ne contenait pas assez d'auteurs racisés (ne parlons même pas des autrices). C'est d'autant plus dommageable qu'ils parlent bien souvent dans leurs textes de leurs cultures, ce qui serait l'idéal pour quelqu'un comme moi en ayant ras la casquette de la SFFF et du cinéma occidentalo-centrés (à base de transhumanistes s'extasiant devant le dernier pet d'Elon Musk et de chevaliers pourfendant tellement d'orques et de dragons qu'ils sont à deux points de monter un syndicat).  Essayons de réparer ça.

TUGPÉUA #34 Spécial Une Heure-Lumière

Quand je ne suis pas occupé à rattraper un classique cultissime déjà lu de tout le monde avant moi où à déterrer des productions tchécoslovaques mineures du fin fond des années 60, il m'arrive de m'intéresser à la rentrée littéraire. Attendez, la rentrée littéraire, ce concept archaïque consistant à produire le plus possible de livres que personne n'aura jamais le temps de lire, quitte à cravacher auteurs et autrices et bâcler leur accompagnement dans l'univers impitoyable du monde de l'édition ? Oui, mais pas n'importe quelle rentrée littéraire : la rentrée littéraire SF, et chez une maison experte, s'il vous plaît. Les deux titres de l'excellente collection Une Heure-Lumière paraissant à cette occasion m'avaient interpellé, et j'en ai profité pour rattraper quelques autres titres qui m'intéressaient à des degrés divers. Comme il s'agit de livres déjà très partagés sur la blogosphère, on va pas tailler éternellement le bout de gras dessus ; c'est donc parti pour un ensemble de critiques-éclairs.

« Junk Head » vs « Mad God » : L’horreur post-apocalyptique en stop-motion

Si vous suivez ce blog depuis un moment, vous savez que je ne publie plus d'article hors du samedi que lorsque j'ai une bonne raison. Et il y en a une : Mad God, le premier film réalisé par le maître étasunien des effets spéciaux Phil Tippett, est en train de terminer son exploitation dans les salles françaises. C'est votre dernière occasion d'effectuer sur le grand écran cette expérience traumatisante, exténuante, et donc à faire absolument.

« Visitors from the galaxy » : La SF pour les très, très nuls

Chose rare en ce moment, je poste pas mal de critiques négatives ou mitigées, ce qui ne saurait durer étant donné mon naturel bonne pomme. J'aimerais tout de même m'attarder sur Visitors from the Galaxy, vieux film yougoslavo-thécoslovaque qui s'avèrera probablement le flop 1 de l'année. Mais quel intérêt, me direz-vous, de nécromancer un vieux navet obscur qui aurait pu tout aussi bien rester dans les limbes de l'oubli ?

TUGPÉUA #30

On ne se refait pas, j'aime chroniquer ce que d'autres que moi appellent des "restes du samedi". C'est d'ailleurs bien pratique pour éviter de parler des bouquins qu'on doit finir à la bourre... Au programme, donc : un maître du monde pas encore tout à fait psychopathe, une chauve-souris qui fait des arts martiaux et une IA extraterrestre qui arrive à nous dépasser en connerie.

« Unicorn Wars » : Amour, bière, câlins et trépanation

Alors que la guerre en Ukraine se met à faire paniquer un peu tout le monde (contrairement à tout un tas d'autres conflits dans le tiers-monde qui ne menacent donc n'intéressent pas la France), il était plus que temps de jeter de l'huile sur le feu avec cette superbe pépite antimilitariste. Alberto Vázquez s'était déjà fait connaître pour Psiconautas, un autre dessin animé pour adultes mettant en scène des créatures anthropomorphes ; il remet le paquet cette fois avec un mélange de Mininours et Les sentiers de la gloire. Alors ? Unicorn Wars tient-il toutes ses promesses ? En tout cas, une chose est sûre, c'est que si j'avais vu le film à temps, je l'aurais très sûrement inclus dans mes tops de fin d'année.

« Junk head » : Ground opera biopunk !

Sept ans à bricoler un film en solitaire. Vous imaginez ça, un peu ? Sept ans quasiment sans être aidé les mains dans la pâte à modeler à bidouiller des bouts de plastique et des maquettes de béton armé. Takahide Hori, jusqu'ici inconnu au bataillon, nous livre donc une série B de science-fiction déroutante, et en animation adulte s'il vous plaît.

« Ulysse 1781 » : Pénélope, je n’aime que toi…

Vous l'attendiez avec impatience, la fameuse critique du samedi dominicale est de retour après quelques aléas dus tantôt à trop de travail, tantôt un brin de flemmingite, tantôt le fait que j'ai purement et simplement oublié que je tenais un blog. Cette semaine, je vous propose de découvrir un pari pour le moins risqué : la réécriture de l'Odyssée dans le cadre des récits de l'Amérique native.