TUGPÉUA #24 Spécial ÉCOUTÉ & APPROUVÉ

Qu'est-ce qu'on va-t'y s'écouter à Noël ? J'ai quelques albums à vous recommander chaudement. Je trouve les deux premiers (très légèrement) en-dessous des trois autres, mais ils sont tous excellents et j'ai laissé mûrir sagement leurs écoutes successives dans mon esprit au fil de l'année. Résultat aujourd'hui, voici cinq albums fascinants qui mériteraient d'être remboursés par la Sécu. EDM, électroswing, chill-out, metal extrême : mamie va pouvoir danser sur tout pour cette fin d'année !

La séance de minuit #3 Shpongle : Rétrospective

Chers scribouminus, cultureurs et autres séanciers, j'ai eu envie de changer pour cette fois : plus d'ambiance lourde et ténébreuse, cette fois nous partons au pays des couleurs fluorescentes et flashies à dos d'un vaisseau doré de la Vierge Marie d'Alpha de la Licorne. Mais nous restons dans le mystère et le mystique, car vous l'aurez deviné, nous embarquons à bord d'un des genres les plus variés et inventifs de ces dernières années : la psybient.

« Moon Safari » : Prenons un bol d’Air

Eh oui, c'est un duo français tout à fait singulier que je vous propose ici, ce genre de compositeurs électroniques difficiles à classifier que l'on rangera souvent vite fait bien fait dans la case fourre-tout "electronica". Très influencé par la pop (quand il ne verse pas tout simplement dedans), il nous entraîne dans un univers extrêmement planant, aérien et lumineux. On a l'impression de partir à l'aventure dans un gigantesque aéroport, un matin d'été où il serait désert, quand le soleil se lève à peine, à la recherche d'une jungle ou d'une planète lointaine. Le charme des pulps, de Bob Morane et de Tintin vous afflue les naseaux, mais curieusement adouci, comme s'il ne pouvait rien nous arriver.

TUGPÉUA #19

Ça faisait longtemps, et ce mois n'y coupera pas, il y a trop de bonnes découvertes qui moisissent dans le grenier de ce blog pour que je n'en parle pas enfin. À voir, à lire, à écouter, il y a à boire et à manger.

TUGPÉUA #17 : Spécial albums méconnus

Je n'ai jamais supporté que des gens qui tentent des trucs restent dans l'anonymat. C'est sans doute dû au fait que je suis une bobo-gauchiasse écolo-communiste, ou que moi-même je ne connais pas pour l'heure de succès reluisant. Mais chacun a droit à sa chance et contrairement à ce que voudraient vous faire croire les algorithmes de certains réseaux mercantiles, l'objectivité est un critère contrairement à la popularité ; c'est pourquoi je juge sur le blog des célébrités de la même manière des trucs dont personne n'a jamais entendu parler. Et en parlant de trucs dont personne n'a jamais entendu parler... Eh bah je ratisse les fonds de chaînes de musique, et je trouve souvent des albums avec un nombre d'auditeurs qui ferait passer Du Phil à la Pat pour David Guetta (...) Et quand tout le monde se fout d'une chose... eh bah moi ça m'intrigue.

« Colourful You » : Aaaah, la chicha sous les tropiques…

Je suis un lâche qui fuit devant ses devoirs, son nouveau scénario à retravailler, ses révisions pour le bac, je l'avoue. Je suis une feignasse de première dès lors que je peux rester passer mes journées dans ma chambre et je serais parti me remuer un peu en forêt si je n'avais pas une tumeur au gros orteil (le pire, c'est que c'est vrai). Mais je suis aussi un blogueur qui s'est créé des tas de catégories dont certaines vides depuis bien trop longtemps, aussi ai-je décidé de régler son cas à celle sur la deep house.

« Interloper » : Bah écoutez, c’est tellement parfait que je trouve pas de putaclic à faire dessus…

Chose promise chose due, voici le troisième album principal de Carbon Based Lifeforms. Et y'a pas de surprise, j'ai aimé. Mais beaucoup plus que ce que je pensais. Si cette fois aucune piste n'est franchement supérieure à la moyenne, si je n'ai pas pu être à fond dans l'album, ce qui m'arrive de plus en plus ces derniers temps (métro, boulot, popo), en revanche je peux vous garantir qu'il s'agit probablement d'un des meilleurs albums du groupe de manière quasiment certaine. Voire complètement.

« Derelicts » : Pas de renouvellement, mais toujours aussi bon

(...) Ayant déjà vu le début avec leur premier album dit "principal", j'ai décidé de voir cette fois la fin, c'est-à-dire le cinquième dernier en date, afin d'avoir un panorama rapide de leurs thématiques et leur évolution. (...) Voici Derelicts, paru en 2017 ; CBL a-t-il créé quelque chose de résolument nouveau par rapport au style de leur premier-né ? La réponse est non, mais ça n'en reste pas moins un album talentueux de par sa recherche et du fait qu'il est très, très agréable.