Rime de m***** à part, j’ai relevé un challenge sur le site Ma Lecturothèque, qui consiste à lire 48 livres pour l’année qui vient, et afin de les valider, j’ai décidé de faire un article sur chacun d’entre eux. Autant vous dire que si la PàL reste incompète, j’ai en tout cas le plaisir de vous teaser un peu ce qui vous attend sur le blog pour les douze mois qui arrivent…

J’ai promis…

Trois bouquins que je dois impérativement lire pour remplir une clause du challenge que je me suis auto-attribuée en prenant la formule D : lire trois auteurs classiques de l’Imaginaire. Avec toutes les réf’ qui me manquent, c’était obligé, mais je vais vous expliquer un peu pourquoi j’ai porté mon choix sur ces livres-ci et pas d’autres.

La Horde du Contrevent, Alain Damasio

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Chose promise, chose due, je vais m’attaquer au roman réputé être la fine fleur de la SFFF française. Exigeant, ce qui ne me pose pas un gros problème, avec un humour qui ne plait apparemment pas à tout le monde, il n’en reste pas moins de l’avis commun un bouquin formidable à lire impérativement. C’est ce qu’on va voir, bien que vu le background et l’avis de l’ami Orion, je ne me fasse pas de gros soucis…

C’est parti, tout est là-dedans : ma critique.

Haut-Royaume, tome 1 : Le chevalier, Pierre Pevel

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Pierre Pevel, grand parmi les grands de notre (étroit) sillage de bons romans de SFFF française, m’a l’air tout comme Laurent Genefort d’être au meilleur de sa forme capable de purs prodiges, et au pire des machins vachement sympas. Sa saga Haut-Royaume fait autorité pour les rôlistes, raison de plus pour m’attaquer à un de ses cycles les plus salués.

Bon sang, j’ai hâte de lire la suite ! En attendant, je vous dis tout ici : ma critique.

La Longue Terre, Terry Pratchett & Stephen Baxter

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Deux de mes auteurs préférés associés alors qu’ils sont si opposés, ça ne pouvait que m’attirer. J’avais acheté le livre depuis belle lurette et convaincu par les conseils d’un critique émérite (mon petit frère), décidé de lui faire la peau d’ici la fin de cette décennie. Et il y a une autre raison à cela que je dévoilerais une fois l’article sorti…

Non, ce n’est pas celle qui clôt le premier paragraphe, mais celle sur Les Hauts Mégas : checkez ça pour en savoir plus.

Je découvre…

Là, c’est bibi qui choisit sans contrainte, et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai pas mal d’envies pressantes. Allez, on se fait un max de plez :

Le Livre des Martyrs, tome 2 : Les Portes de la Maison des Morts, Steven Erikson

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Vu la qualité du premier et son gros potentiel de devenir une nouvelle référence, j’ai consenti à m’amputer 25€ en espérant que la qualité sera proportionnelle à l’épaisseur du bousin. C’est le genre de livre dont il faut éviter de dire le nom devant ses darons…

Allez me feuilleter ça les aminches : la critique.

Confessions d’un automate mangeur d’opium, Fabrice Colin et Matthieu Gaborit

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Une des références du steampunk français, je demande à voir. Reste à espérer que la technologie rétrofuturiste ne servira pas qu’à décorer le salon du héros…

Ouh lou lou loulou, eh bah c’est pas mal piqué des hannetons, l’ensemble : ma critique.

La Ménagerie de Papier, Ken Liu

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J’aime la nouvelle, j’aime la grosse SF qui en a dans le ventre, j’aime les précurseurs de nouveaux sous-genres. Est-ce que j’ai besoin d’une justification pour celui-là, m’sieur le commissaire ?

Et comme je suis bien blaireau, j’ai choisi un truc qui avait déjà trois milliards de critiques. Et comme je suis un blaireau complètement bourré, j’ai décidé de toutes les lire histoire de pas mettre un lien vers un site dont je saurais rien du contenu, et j’y ai passé tout mon samedi. Bon, ben sinon, vous pouvez toujours la voir, la mienne, elle est juste là.

Anti-Glace, Stephen Baxter

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Un éditeur français anonyme à un auteur français anonyme qui n’a pas sorti de grand livre depuis très, très longtemps :

« Allô, P. B. ? Le Bélial’ et Le Livre de Poche ont sorti une uchronie de Baxter !

– Quoi ?! Il sait faire autre chose que des combats intergalactiques ?

– Oui ! Avec de l’Histoire militaire victorienne, une matière aux propriétés mystérieuses et des explorations en milieux extrêmes en tous genres !

– Oh là là ! Mais alors potentiellement ce pourrait être… du steampunk hard-SF ?

– On est mal, là !

– Très, très mal ! »

Alors forcément : ma critique.

Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic, David Weber

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Référence en space opera et en SF militaire, un ouvrage indispensable si jamais je veux ouvrir une librairie spécialisée fantasy / science-fiction. Et même, il paraît qu’ils ont des chats-soldats dans cet univers.

Des croquettes gratuites si tu cliques ici.

La sphère, Gregory Benford

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Lors d’une expérience astrophysique qui bien entendu tourne mal, un mystérieux objet sphérique apparaît et subit le malheur d’être salement spoilé par la quatrième de couverture… Allez ? Je l’dis, je l’dis pas ? On aura probablement droit à une critique en deux versions !

Les voilà : promo exceptionnelle, deux pour le prix d’une.

La stratégie Ender, Orson Scott Card

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Le livre dont on a tiré un film qui m’a laissé le cul entre deux chaises, mais dont la préquelle s’était révélée quasi-orgasmique. Oui, encore de la SF militaire, désolé mon vieux, mais avec à côté de la sociologie et de la biologie, alors il fallait bien que je regarde ça de plus près.

Le livre qui me réconcilie avec le genre : ma critique.

Et l’homme créa un dieu, Frank Herbert

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Un Herbert méconnu, élargissant avec ça l’univers de Dune, et donc éveillant forcément mon intérêt, évoqué en plein été, dans une des vidéos les plus pétées de ma chaîne (sanglots) :

Bon, je… J’ai… Enfin, voilà ma critique.

Le monde vert, Brian Aldiss

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Dans un futur lointain, la planète s’est transformée en une forêt géante, terre d’aventure et d’étonnement. Le cauchemar absolu de Total ? N’en jetez plus, je prends tout de suite !

Oulah bah c’est le seul point où le bouquin se plante pas, en fait : ma critique.

Terra Ignota, tome 1 : Too Like The Lighting, Ada Palmer

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Encore une chronique enthousiasmante de L’épaule d’Orion sur un petit pavé bientôt traduit, mêlant utopie et dystopie. Questionnement d’idéaux, enquête, système politique ambigu : exactement ce que je recherche chez la SF intello.

Tout le monde a aimé sauf moi : ma critique.

Le rêve de la licorne, Martine Hermant

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Histoire d’encourager les auteurs régionaux. #CantalMyLove, #BalanceTaGentrification, #VersMuratPersonneNeVousEntendCrier.

Et du coup : ma critique.

Éventuellement

  • Chrono-minets, Isaac Asimov : Parce que miaou, miaou, miaou ! (ma critique)
  • Pars vite et reviens tard, Fred Vargas : Parce que ce blog est en sérieuse carence de polar.
  • Les enfants de Poséidon, tome 1 : La Terre Bleue de nos souvenirs, Alastair Reynolds : Le solarpunk, vrai sous-genre ou canular ? Et cette trilogie, bonne ou mauvaise affaire ? J’attends d’avoir liquidé la plupart de mes pavés pour me faire un avis dessus.
  • Les salauds gentilshommes, tome 4 : La Ronce d’Emberlain, Scott Lynch. Mais il y aura une critique seulement sur Babelio étant donné que je n’ai pas fait d’articles sur les trois premiers.
  • Traquemort, tome 1 : Le proscrit, de Simon R. Green : Un vieux truc qui végète depuis pas mal d’années dans ma bibliothèque. Un mélange de space op et de swashbuckling fantasy : qui dit mieux ?
  • Les Nefs de Pangée, Christian Chavassieux : Planet / water opera à la française, enfin on verra bien ce que ça donne.
  • Élévation, tome 2 : Marées stellaires, David Brin : Si le cycle ne commence vraiment qu’à partir de ce tome, alors quelle tuerie ça va être ! (la critique)

Et évidemment :

  • Brindille, tome 2, Frédéric Brrémaud et Frédérico Bertolucci : Je suppose que ça se passe d’explications ? (la critique)
  • House of suns, Alastair Reynolds : Regardez la critique d’Apophis : Est-ce que j’ai besoin d’en dire plus ?*
  • The Soldier, Neil Asher : Ne regardez pas la critique d’Apophis (j’ai pas envie non plus de me faire piquer toutes mes vues).*
  • Merfer, China Miéville : Parce que c’est le genre de SFFF postmoderne qui a tout pour me séduire (la critique).

* Ouloooh, c’est que je suis moins doué en anglais que ce que je pensais… Non, désolé les gars, ceux-là vont devoir encore attendre une année ou deux.

Et évidemment pas :

  • Arlo Finch, tome 2 : Le lac de la Lune, John August : Non pas que je pense que ce sera un mauvais bouquin, mais c’est tellement, tellement plus mon trip.
  • Shârah, tome 1 : Les Masques d’Azr-Kila, Charlotte Bousquet : Parce que je trouve que ce n’est vraiment pas le type de fantasy que je veux lire. Désolé de ne pas avancer d’arguments, mais les rares critiques que j’ai lues de cette autrice divergent du tout au tout avec ma vision de la SFFF.
  • Cavalier Vert, tome 6 : La flamme et la glace, Kirsten Britain : PARCE QUE C’EST PAS BIEN ! PARCE QUE ÇA PART TROP EN VRILLE ! PARCE QUE JE SUIS SÛRE QUE KARIGAN ENTRE DEUX TOMES FUME DES ENTRAILLES DE BÉBÉ PONEY ! PARCE QUE LE TOME 5 M’A FAIT L’EFFET ALADIN !

Je triche !

Eh oui, dans la petite sélection que je me suis faite, il y a quelques trucs que j’avais entamés, mais à peine, je vous jure, juste quelques pages. Et puis j’ai maté aussi tous les glossaires, parce quand même, sinon c’est pas marrant, oh.

Kišar, tome 1 : La légende des lutins d’argent, Benoît Judde

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Un mélange de thriller archéologique, de med-fan et de mythologie mésopotamienne. J’ai acheté ça juste parce que j’aime bien les lutins (surtout celui-ci, bien évidemment). On verra bien ce que ça donne.

Évidemment, ça ne m’a plus l’air d’un chef-d’œuvre ou d’une référence, mais sait-on jamais si c’est sympa. Et puis sinon, vous aurez droit à une chansonnette du genre : Qui m’entraîne au bout des ennuis ? Kiša, Kišar ? Les lutins de minuit !

Bon ben les lutins, ils étaient en petite forme, finalement : ma critique.

Le Baron Noir, Olivier Getcher

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Parce que le peu que j’en ai lu me paraît le croisement idéal entre steampunk réaliste et steampunk de divertissement. Et même si le tout est en-dessous de mes attentes, ça s’annonce tout de même bien… BADASS !

Je reste sur le même ressenti après avoir tout lu : ma critique.

Chants de l’espace, Samuel R. Delany

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J’avoue, je l’ai acheté juste pour la couverture et parce que ça m’économisait de la Youtube money. Mais le premier récit du recueil m’a tout l’air d’un chef-d’œuvre !

Ah oui mais non : ma critique.

Et sinon, côté musique ?

Alchemist, Savant

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Réputé pour être un des meilleurs albums d’Aleksander Vinter, un fameux scandinave déjà vaguement évoqué sur ce blog qu’on aime ou qu’on adore détester. Si vous connaissez, alors vous sentez ce qui va vous tomber dessus. Si vous ne connaissez pas… Attendez-vous à du lourd, du très très lourd !

Ah là là, que d’souvenirs : ma critique.

Another Green World, Brian Eno

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Un disque personnel, aussi bien pour l’auteur que pour moi, et sur lequel je vais essayer de dire pourquoi j’ai fini par l’aimer.

Et je crois que j’ai plutôt réussi : go voir ça.

Hydroponic Gardens, Carbon Based Lifeforms

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Les plus grands de la scène chill-out actuelle, à mon humble avis. Les auteurs d’immenses chefs-d’œuvre étaient-ils doués dès le premier album ? On va voir ça pour très bientôt.

Bah forcément oui : la preuve.

Get Ready, New Order

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Parce que New Order, c’est sacré. Point barre. Même si le gamin est apparemment en train de filmer du porno.

Je m’explique et on rigole moins ici.

BAB4RY, EZ3KIEL

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Parce que ce sont les dieux-seigneurs-empereurs-rois-dictatores ad vitam du post-rock français, y’a pas d’autres mots.

Bon, c’est pas tout à fait ce à quoi je m’attendais, mais ça reste pas mal du tout : ma critique.

Éventuellement

  • De l’acidcore, bien gras s’il vous plaît ! (y’en a un petit peu par ).
  • De la disco, car même si j’aime pas trop la plupart du temps, et du néofolk, parce que je crois que je suis en train de tomber amoureux de ce style (je donne quelques tuyaux là-dessus ici).
  • Et enfin, la musique de la jeune fille dont je vous ai parlé fût un temps et qui se trouve juste derrière moi, c’est-à-dire RezzzzZZZZZZZZZZZZZZZ (je t’ordonne de lire cette critiiiique).

Et évidemment :

  • Cette fameuse musique rétrofuturiste dont vous avez peut-être vu la catégorie vide, et qui aura trois sous-catégories : dungeon-synth, synthwave et électroswing (go voir çaçaçaça, et ça).
  • De la grosse techno, du gros metal, du gros dubstep ! (Go voir ça et ça.)
  • De la psytrance, parce que nom d’une pipe, ça fait un moment que j’attends de vous en mettre ! (Des tuyaux ici.)
  • Neu !, mais aussi le reste du krautrock : Can, Faust… (Go voir ça, éventuellement ça même si c’en en pas trop non plus, et ça.)

Et évidemment pas :

  • Le prochain NCS, parce que des fois ils font des trucs très sympas mais trop souvent ces gens M’ÉNEEEEEEEERVENT…
  • Manu Six-Neuf sur NRJ (pourquoi est-ce qu’on n’a toujours pas signé un accord mondial contre lui ?!).
  • Du pornogrind. Parce qu’on est des gens convenables ici, ma p’tite dame. Faut pas déconner non plus.

Et sinon, côté films ?

Festival Tournez Jeunesse !, 9e édition

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Un petit festival de courts-métrages très sympa, dont je vais avoir l’occasion de reparler sur ma chaîne dans une des trois grosses vidéos qui vont sortir le 31. Inutile de vous dire que je n’attends que ça !

Finalement j’ai décidé d’en parler sur le blog : mon bilan.

Star Wars IX

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Ce serait trop compliqué (et trop suicidaire) de vous dire ce que je pense de la Postlogie là maintenant, mais je m’attends pour ce volet comme la plupart d’entre vous au meilleur comme au pire. Je ne ferais pas d’article de blog là-dessus étant donné qu’il n’y en a pas eu sur les précédents (hormis pour le VIII sur un de mes anciens blogs), mais il est très probable que j’écrive une rétrospective pour l’évènement.

Bon, la voilà, elle vaut c’qu’elle vaut…

Et évidemment :

  • N’importe quel film de Terry Gilliams ! Car je dois avoir du sang anglais, et les anglais sont tous des fous.
  • Dune, de Denis Villeneuve : Toujours pas de teaser, ni de trailer, peu d’infos pour le moins ambigües… Sans doute une adaptation qui va diviser avec ça, mais je reste confiant envers le bougre.

Conclusion

2019 s’annonce une grosse, grosse année sur tous les plans. Ajoutez à ça le bac, le fait que je vais probablement exposer mes œuvres dans une médiathèque, ou même publier mon premier roman, et mon petit doigt me dit que ce sacré Scribouillard va vivre des faits hauts en couleur ! Alors, confiants ou pas ? Moi, je profite des derniers jours de 2018 pour terminer des livres que j’aurais dû finir depuis longtemps, et vous ficeler encore un ou deux articles sympas, histoire de me mettre un peu les idées au clair. Et puis bon, c’est pour votre culture…

7 commentaires sur « Quoi de neuf pour 2019 ? »

  1. Wouah ! Sacrées prévisions !
    J’ai adoré « La Horde du Contrevent » et j’espère vraiment que tu aimeras autant que moi ^^
    Je ne connais Charlotte Bousquet que de nom. Quel type de fantasy fait-elle qui ne corresponde pas à ta vision de ce genre littéraire ?
    Je te souhaite un bon challenge, et surtout de faire de très bonnes découvertes ^^

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    1. Disons que j’en ai eu de très mauvais échos : plume lourde, personnages mal fichus… Un jour, il faudra que je lise quand même effectivement un de ses livres pour me faire un vrai avis. Mais sinon à mon avis, la Horde du Contevent ne devrait me causer aucun souci, bien au contraire…

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